Le paradis
calcaire

Sa vocation défensive localise les fondations du Château Laroque sur un plateau où se rencontrent, fait unique, les trois types de terres calcaires présentes à Saint-Émilion.

A force d’observations et d’attentions portées au vignoble, cette particularité géologique très calcaire associée à une plus ou moins fine couche d’argile, s’est établie dans les vins comme la signature des lieux.

Sous l’impulsion de David Suire, une étude pédologique menée sur les 61 ha de Laroque a confirmé cette situation exceptionnelle permettant la définition de différents climats ou parcellaires qui inspirent les choix d’encépagement et permettent un travail de goût sur chaque nuance paysagère.

Un travail de précision qui inspire et réjouit l’équipe des vignerons de Laroque.

« Les vignes de Laroque, vieilles de plus de 50 ans,
constituent un patrimoine génétique incomparable,
une diversité et une adaptation aux lieux qui conditionnent
la pureté d’expression et l’authenticité des vins »

David Suire

Autour du château, une partie de plateau calcaire, massive, affleure ; une typicité de la juridiction de Saint-Emilion que l’on retrouve à Clos Fourtet ou au Château Canon. Des terres d’argiles châtains.

Plus à l’est, demeure un nappage d’argiles plus franchement rouges, des molasses de l’Agenais semblables à celles de Pavie-Macquin ou de Troplong-Mondot. Les terrasses d’argiles du levant comme les coteaux exposés au couchant sont eux constitués des molasses du Fronsadais qui font la réputation d’Ausone ou de Tertre-Roteboeuf.

Une palette de jeux viticoles à nulle autre pareille, pour des vins qui expriment cette précieuse diversité de lieux et des assemblages qui en révèlent à chaque millésime la finesse et la puissance.